Guerre en Ukraine : Donald Trump, président des États-Unis, somme Kiev de ne pas frapper Moscou et adresse un ultimatum à la Russie

La scène internationale a été secouée, le 15 juillet 2025, par une déclaration très attendue du président des États-Unis, Donald Trump, au sujet de la guerre en Ukraine et de l’escalade des opérations militaires. Lors d’une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, Donald Trump, fort de son retour à la présidence, a martelé que l’Ukraine « ne doit en aucun cas cibler Moscou ou d’autres centres civils russes », soulignant les dangers d’une escalade vers un conflit généralisé. Trump a assorti ce message d’un « ultimatum » à la Russie, fixant une date-butoir pour accepter une trêve négociée, sous peine de voir les États-Unis et leurs alliés renforcer considérablement sanctions et soutien militaire à l’Ukraine.

Le contexte : tensions maximales à l’approche de l’été 2025

Au cœur de l’été, alors que les forces ukrainiennes multiplient les offensives localisées dans le Donbass et que l’armée russe poursuit ses bombardements dans le sud-est du pays, la communauté internationale retient son souffle. Plusieurs drones, attribués à l’Ukraine sans revendication officielle, ont survolé la banlieue sud de Moscou – un fait sans précédent dans la capitale russe depuis le début du conflit.

L’état-major russe, tout en minimisant la portée militaire des incursions, a dénoncé des « actes terroristes » et menacé de représailles massives si Moscou était directement visée à nouveau.

Trump se pose en « pacificateur intransigeant »

Pour sa première intervention majeure sur la crise ukrainienne depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump affiche une posture duale : il rappelle son soutien sans faille à « l’intégrité territoriale de l’Ukraine », mais prend soin de distinguer entre la défense du pays et tout acte de représailles contre la population russe, jugé « inacceptable ».
Dans une séquence largement diffusée par CNN et Fox News, Trump a expliqué :

« Nous ne laisserons pas la guerre déborder sur Moscou. Je propose à Vladimir Poutine une dernière chance pour un cessez-le-feu immédiat et une table de négociations : après cela, tout est sur la table, y compris un soutien militaire sans précédent à l’Ukraine. »

Réactions à Kiev, Moscou et dans le Monde

  • Ukraine : Le président Volodymyr Zelensky a pris acte du message de Washington en assurant que son pays « respecte le droit international et ne vise que des objectifs militaires », tout en rappelant la liberté de cibler « toute installation russe utilisée comme base d’attaque ».
  • Russie : Le Kremlin, par la voix de Dmitri Peskov, accuse Trump de « double jeu dangereux » et insiste sur le « droit absolu de la Russie à défendre sa capitale ».
  • Union européenne : Paris et Berlin saluent « l’appel américain à la responsabilité », tout en réaffirmant leur engagement à l’égard du peuple ukrainien et de la souveraineté européenne.
  • ONU : Le Conseil de sécurité se réunit en urgence pour évaluer les risques d’escalade, alors que plusieurs membres rappellent la nécessité d’éviter tout élargissement du conflit.

Un sommet de la dernière chance ?

Donald Trump, qui s’est de nouveau affiché dans le rôle d’homme d’accord et de négociateur en chef, fixe symboliquement la rentrée de septembre comme date-limite pour l’ouverture de véritables pourparlers directs sous médiation internationale à Genève ou Vienne. Les chancelleries européennes et turques sont mises à contribution pour préparer le terrain.

Mais dans les faits, peu d’observateurs croient à une détente immédiate : la Russie renforce ses positions dans l’Est et en Crimée, tandis que l’Ukraine multiplie les frappes ciblées et réclame plus d’armes à longue portée.

Entre stratégie et réalités, un été décisif

La stratégie Trump, qui mélange menaces, force de persuasion et lignes rouges explicites, clive. Certains démocrates l’accusent de laxisme, d’autres experts estiment que c’est le seul moyen aujourd’hui d’éviter l’irréparable – surtout à l’approche de l’hiver, où la situation énergétique du continent pourrait de nouveau vaciller.

Pour l’Ukraine, l’enjeu est d’obtenir toujours plus de soutien international sans perdre la capacité d’initiative ; pour Moscou, il s’agit d’écarter le spectre de l’isolement tout en maintenant la pression sur le terrain.

Perspectives

Le message du président Trump, à mi-chemin entre avertissement et main tendue, inaugure un été de tous les dangers sur le front est-européen. L’issue dépendra de la capacité des grandes puissances à s’accorder sur des lignes rouges et à opposer, enfin, une diplomatie crédible aux logiques de l’escalade militaire.

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