Un drame en plein vol de routine
Le 11 août 2025, un hélicoptère militaire de type Mi-171 s’est écrasé dans la région d’Ashanti, au Ghana, tuant ses huit occupants, dont deux hauts responsables du ministère de la Défense et un commandant d’unité des forces spéciales.
Le vol devait relier Accra à la ville de Kumasi pour une inspection de sites militaires.
Causes probables et enquête en cours
Les premières informations indiquent que les mauvaises conditions météorologiques combinées à une possible panne technique seraient à l’origine de l’accident. Une commission d’enquête militaire et civile a été mise en place pour déterminer les causes exactes.
Des rumeurs évoquent le manque de maintenance sur certains appareils vieillissants, un problème déjà pointé par un rapport interne de 2024.
Impact sur l’armée ghanéenne
Cet accident prive l’armée de plusieurs officiers expérimentés, au moment où le pays renforce ses opérations contre les réseaux criminels et les groupes armés aux frontières nord. La perte de ces cadres pourrait ralentir certaines réformes stratégiques prévues dans la modernisation des forces armées.
Réactions nationales et internationales
- Le président Nana Akufo-Addo a décrété trois jours de deuil national ;
- Les Forces armées du Nigéria et de Côte d’Ivoire ont envoyé des messages de condoléances ;
- L’Union africaine appelle à un soutien logistique accru pour sécuriser l’aviation militaire sur le continent.
Enjeux sécuritaires et matériels
Ce drame relance le débat sur la modernisation de la flotte militaire ghanéenne, en particulier l’acquisition de nouveaux hélicoptères adaptés aux missions polyvalentes. Il met aussi en lumière la dépendance de plusieurs armées africaines à du matériel daté, souvent hérité de dons internationaux.