Un bombardement dévastateur au cœur d’une crise chronique
Le 25 août 2025, une frappe aérienne israélienne a détruit partiellement l’hôpital Nasser de Khan Younès dans la bande de Gaza, causant la mort d’au moins vingt civils, dont plusieurs membres du personnel médical et journalistes. Cet incident dramatique ravive la crise humanitaire déjà atroce dans l’enclave palestinienne, où infrastructures sanitaires, eau potable et ressources médicales sont gravement insuffisantes.
L’hôpital Nasser représente un centre hospitalier pivot pour les 2 millions d’habitants de Gaza, notamment pour le traitement des blessés de guerre et des populations vulnérables. Sa destruction ou indisponibilité accroît la souffrance et complique la prise en charge médicale.
Contexte de la escalade sécuritaire
Cette frappe intervient dans le contexte d’une intensification des hostilités entre Israël et le Hamas depuis début 2025. Ces affrontements fréquents ont déjà coûté la vie à des centaines de civils et dévasté largement la région.
L’attaque sur un établissement médical, pourtant protégé par le droit international humanitaire, suscite un tollé international. Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné l’événement, appelant à une enquête indépendante et à la protection renforcée des infrastructures civiles.

Réactions internationales et régionales
L’Union européenne, plusieurs pays arabes, ainsi que la France et les États-Unis ont exprimé leur indignation. Un nouvel appel à la trêve immédiate est lancé par des acteurs mondiaux craignant une escalade incontrôlée.
Du côté palestinien, cette attaque radicalise encore davantage la population, renforçant la défiance envers les instances internationales.
Impacts humanitaires et enjeux sanitaires
Les équipements détruits et le personnel médical disparu compliquent les soins. De nombreuses personnes, blessées dans les récents combats, se retrouvent sans prise en charge adéquate. Les ONG locales et internationales intensifient leurs appels de fonds pour une réponse d’urgence.
Cet épisode dramatique souligne la fragilité du système sanitaire à Gaza et l’urgence d’un cessez-le-feu durable.