De violents bombardements ont à nouveau frappé Gaza, dans la nuit de lundi à mardi, quelques heures seulement après la visite officielle du sénateur américain Marco Rubio à Jérusalem. Selon des témoins et des ONG locales, plusieurs quartiers résidentiels ont été touchés, alimentant un climat de peur et de colère dans l’enclave palestinienne déjà ravagée par des années de blocus et de guerres récurrentes.
Une visite diplomatique aux lourdes conséquences
La présence de Marco Rubio, figure conservatrice américaine et proche de Donald Trump, visait à réaffirmer l’engagement des États-Unis en faveur d’Israël. Mais cette visite est perçue, côté palestinien, comme un geste de provocation qui aurait déclenché une intensification des frappes israéliennes sur Gaza.
Selon le Hamas, ces bombardements sont la preuve d’une “coordination politique et militaire” entre Washington et Tel-Aviv.
Les dégâts humains et matériels
Les autorités locales rapportent au moins 15 morts et des dizaines de blessés, dont de nombreux enfants. Des écoles et centres de santé ont été endommagés. Les ONG dénoncent des frappes “indiscriminées” et rappellent que Gaza, territoire sous blocus, est l’une des zones les plus densément peuplées du monde, compliquant toute distinction entre cibles militaires et civiles.
La réaction de la communauté internationale
L’Union européenne a appelé à un cessez-le-feu immédiat. L’ONU, par la voix de son secrétaire général, a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Les capitales arabes, de Doha au Caire, dénoncent une escalade “injustifiable” et craignent un embrasement régional.
Une stratégie israélienne de puissance
Pour Israël, il s’agit d’une opération destinée à affaiblir les milices armées de Gaza et à répondre à des tirs de roquettes. Mais les observateurs internationaux soulignent le risque d’“escalade incontrôlable”, qui pourrait provoquer des soulèvements en Cisjordanie et relancer des vagues de tensions régionales.
Entre diplomatie américaine et statu quo sanglant
La visite de Marco Rubio et la réaction israélienne illustrent la complexité du rôle américain au Proche-Orient. Washington affirme vouloir jouer un rôle stabilisateur, tout en affichant une loyauté totale à Israël. Ce double discours fragilise encore davantage sa crédibilité auprès des partenaires arabes.