New York/Paris, 10 avril 2025 – La France, présidente tournante du Conseil de sécurité de l’ONU en avril[^4], fait de la crise gazouie et de la stabilisation du Sahel ses priorités. Emmanuel Macron a obtenu un vote ce jeudi sur une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération des otages, malgré l’opposition américaine. « La communauté internationale ne peut plus fermer les yeux sur le “champ de mort humanitaire” », a déclaré l’ambassadeur Nicolas de Rivière, citant le rapport accablant de l’OCHA[^5].
Le plan français pour le Sahel
- Sanctions ciblées contre les milices Wagner au Mali, accusées de trafic d’or et de blanchiment via les Émirats.
- Soutien accru au G5 Sahel, avec un doublement de l’aide militaire (passant à 600 millions d’euros/an).
- Négociations secrètes avec le Burkina Faso et le Niger pour un retour des ambassadeurs français, en échange d’une coopération antiterroriste renforcée.
Réactions en Afrique subsaharienne
- Soutien : Le Sénégal et la Côte d’Ivoire approuvent la ligne ferme de Paris contre Wagner.
- Critiques : L’Algérie dénonce une « ingérence néocoloniale », tandis que le Mali exige le retrait définitif des troupes françaises.
L’enjeu gazier méditerranéen
La France mise sur le gaz égyptien pour réduire la dépendance européenne au gaz russe. TotalEnergies a signé un contrat d’exploitation du gisement Zohr jusqu’en 2045, malgré les risques de surchauffe géopolitique en Libye voisine.
Conclusion
Ce mois d’avril 2025 pourrait marquer un tournant pour la diplomatie française en Afrique, entre realpolitik (gaz, antiterrorisme) et défense des droits humains (Gaza).