La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de se dégrader avec une recrudescence des violences attribuées aux rebelles Allied Democratic Forces (ADF). Selon des sources concordantes et des rapports d’ONG, le bilan des massacres commis dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu a été réévalué à la hausse en septembre 2025, attisant la colère des populations locales et des observateurs nationaux et internationaux.
Ces attaques ciblent souvent des villages entiers, laissant derrière elles des dizaines de morts, des blessés et d’importants déplacements de population vers des zones plus sûres. Les groupes rebelles utilisent des tactiques de terreur, qui impliquent massacres, pillages, et destructions systématiques des infrastructures.
Le gouvernement congolais est sous pression pour restaurer l’ordre et la sécurité dans cette région stratégique, mais il fait face à une efficacité réduite de sa présence militaire, à la complexité des alliances locales, et à la faiblesse logistique. Les forces de sécurité, souvent critiquées pour leurs manquements voire des abus, peinent à protéger les civils.
Des tables rondes sous l’égide de l’ONU tentent de réunir acteurs congolais et voisins régionaux, notamment Rwanda et Ouganda, pour une gestion concertée des crises frontalières qui alimentent ce cycle de violences.
Par ailleurs, les organisations de défense des droits humains dénoncent la non-protection des populations civiles, demandant une intervention rapide et un soutien accru aux victimes. La communauté internationale a renforcé son engagement diplomatique pour une résolution pacifique et durable.
Face à la montée des violences, la colère des populations exprimée sur le terrain pourrait déborder si les autorités congolaises ne parviennent pas à contenir le phénomène. La stabilité de la RDC reste un enjeu clé pour la paix en Afrique centrale.