Lors de la 80e Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025, le Président américain Donald Trump a capté l’attention mondiale par un discours polémique et provocateur. Se revendiquant comme un artisan de la paix méritant un prix Nobel, Donald Trump a réitéré ses positions sur la justice internationale qu’il considère partiale, tout en exposant son bilan controversé face aux défis mondiaux.
Donald Trump exerce une critique acerbe des institutions multilatérales, notamment l’ONU et la Cour pénale internationale, qu’il accuse de s’ingérer injustement dans la souveraineté des nations. Il a déclaré ce qu’il qualifie de « mensonges » et de « sabotages » politiques le visant personnellement et contestant notamment la partialité et la faiblesse des mécanismes de justice internationale.
Il revendique son engagement dans la résolution de sept conflits sans passer par les institutions internationales classiques, revendiquant ainsi un leadership unilatéral, souvent perçu comme antagoniste par les partenaires internationaux. Son ton nationaliste et son style direct ouvrent un débat intense sur l’équilibre entre la souveraineté nationale et la coopération mondiale.
Sur la question de la paix mondiale, le bilan de Trump est double : d’un côté, il a été moteur dans des accords de normalisation diplomatique au Moyen-Orient, parfois salués comme des avancés, mais de l’autre, son approche souvent conflictuelle et la recrudescence des tensions dans plusieurs régions laissent planer un doute sur la durabilité de ces acquis.
Sa demande d’un prix Nobel, déjà contestée à plusieurs reprises, suscite toujours un débat médiatique sur la notion de mérite et d’éligibilité à cette distinction, avec des détracteurs dénonçant une tentative de valorisation personnelle.
Le discours a suscité un large éventail de réactions de mêlant soutien, des critiques acerbes et des appels à une réforme profonde des institutions onusiennes pour mieux refléter la réalité multipolaire du XXIe siècle.