Côte d’Ivoire : Présidentielle sous tension, exclusions et recompositions politiques

Côte d’Ivoire : Présidentielle sous tension, exclusions et recompositions politiques

Côte d’Ivoire : Vers une présidentielle 2025 sous haute tension – recompositions, exclusions et incertitudes

Abidjan, 23 avril 2025 –
À quelques mois de la présidentielle prévue en octobre 2025, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée des chemins. Le climat politique s’est tendu au fil des semaines, marqué par des exclusions potentielles de figures majeures, des recompositions internes dans les grands partis et une société civile de plus en plus mobilisée. Ce scrutin, qui s’annonce décisif, pourrait redéfinir l’équilibre politique du pays et influencer la trajectoire de toute l’Afrique de l’Ouest.

Des exclusions qui attisent les tensions

Depuis le début de l’année, la Commission électorale indépendante (CEI) et la justice ivoirienne examinent la validité des candidatures de plusieurs personnalités de premier plan. Certains opposants historiques, dont les dossiers sont contestés pour des raisons judiciaires ou administratives, risquent l’invalidation. Cette perspective alimente le mécontentement d’une partie de la population et fait craindre un climat pré-électoral explosif, rappelant les tensions de 2020.

Recompositions politiques et nouveaux visages

Face à ces incertitudes, les grands partis s’organisent. Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), au pouvoir, cherche à consolider ses rangs autour de figures montantes, alors que le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front Populaire Ivoirien (FPI) tentent de renouveler leur offre politique. De nouveaux mouvements citoyens et des coalitions émergent, portés par une jeunesse désireuse de changement et de rupture avec les pratiques du passé.

Une société civile vigilante et mobilisée

Les ONG, les associations de défense des droits humains et les réseaux de la diaspora ivoirienne multiplient les appels à la transparence, à l’inclusivité et à la non-violence. Elles exigent des garanties sur la sécurité du scrutin, la liberté d’expression et l’équité dans l’accès aux médias. La société civile joue un rôle croissant de médiateur et d’alerte, consciente des risques liés à une élection contestée.

Enjeux régionaux et internationaux

La Côte d’Ivoire, locomotive économique de l’UEMOA, est scrutée par ses voisins et les partenaires internationaux. Une crise post-électorale aurait des répercussions sur la stabilité régionale et la croissance économique. Les bailleurs de fonds et les organisations internationales insistent sur la nécessité d’un processus électoral crédible et apaisé.

Perspectives économiques et risques

Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire affiche des prévisions de croissance robustes, dans la lignée de la dynamique africaine attendue pour 2025 (autour de 4,2 % selon le FMI et la Banque mondiale)157. Mais les incertitudes politiques pourraient freiner les investissements et peser sur la confiance des marchés. Les risques de tensions sociales, d’instabilité institutionnelle ou de violences électorales restent présents.

Conclusion

La présidentielle ivoirienne de 2025 s’annonce comme un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Entre exclusions potentielles, recompositions politiques et mobilisation citoyenne, l’issue du scrutin dépendra de la capacité des acteurs à privilégier le dialogue et l’inclusion. Un enjeu majeur pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest.Mots-clés SEO : Côte d’Ivoire, présidentielle 2025, exclusions, recompositions politiques, CEI, société civile, démocratie, Afrique de l’Ouest, élections, stabilité.

Côte d’Ivoire : Vers une présidentielle 2025 sous haute tension – recompositions, exclusions et incertitudes

Abidjan, 23 avril 2025 –
À quelques mois de la présidentielle prévue en octobre 2025, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée des chemins. Le climat politique s’est tendu au fil des semaines, marqué par des exclusions potentielles de figures majeures, des recompositions internes dans les grands partis et une société civile de plus en plus mobilisée. Ce scrutin, qui s’annonce décisif, pourrait redéfinir l’équilibre politique du pays et influencer la trajectoire de toute l’Afrique de l’Ouest.

Troops loyal to former president Laurent Gbagbo try to disperse supporters of Alassane Ouattara on December 16, 2010 in the popular Aboboa district of Abidjan. Clashes erupted as troops loyal to one of the fragile West African state’s two self-declared presidents mobilised to halt a bid by protesters to storm state television headquarters. Gbagbo’s police and soldiers had earlier set up a cordon of armoured cars around the broadcaster’s Abidjan offices, as France and the United Nations called for restraint and warned of the dangers of a return to violence. Young supporters of Gbagbo’s rival Alassane Ouattara began to gather in northern city districts, braving a massively increased security pressure to bring their champion’s cause to the street. Police fired teargas as they violently dispersed a group of marchers in the Abobo district, and at least three protesters were wounded, an AFP reporter said. AFP PHOTO / SIA KAMBOU

Des exclusions qui attisent les tensions

Depuis le début de l’année, la Commission électorale indépendante (CEI) et la justice ivoirienne examinent la validité des candidatures de plusieurs personnalités de premier plan. Certains opposants historiques, dont les dossiers sont contestés pour des raisons judiciaires ou administratives, risquent l’invalidation. Cette perspective alimente le mécontentement d’une partie de la population et fait craindre un climat pré-électoral explosif, rappelant les tensions de 2020.

Recompositions politiques et nouveaux visages

Face à ces incertitudes, les grands partis s’organisent. Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), au pouvoir, cherche à consolider ses rangs autour de figures montantes, alors que le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front Populaire Ivoirien (FPI) tentent de renouveler leur offre politique. De nouveaux mouvements citoyens et des coalitions émergent, portés par une jeunesse désireuse de changement et de rupture avec les pratiques du passé.

Une société civile vigilante et mobilisée

Les ONG, les associations de défense des droits humains et les réseaux de la diaspora ivoirienne multiplient les appels à la transparence, à l’inclusivité et à la non-violence. Elles exigent des garanties sur la sécurité du scrutin, la liberté d’expression et l’équité dans l’accès aux médias. La société civile joue un rôle croissant de médiateur et d’alerte, consciente des risques liés à une élection contestée.

Enjeux régionaux et internationaux

La Côte d’Ivoire, locomotive économique de l’UEMOA, est scrutée par ses voisins et les partenaires internationaux. Une crise post-électorale aurait des répercussions sur la stabilité régionale et la croissance économique. Les bailleurs de fonds et les organisations internationales insistent sur la nécessité d’un processus électoral crédible et apaisé.

Perspectives économiques et risques

Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire affiche des prévisions de croissance robustes, dans la lignée de la dynamique africaine attendue pour 2025 (autour de 4,2 % selon le FMI et la Banque mondiale)157. Mais les incertitudes politiques pourraient freiner les investissements et peser sur la confiance des marchés. Les risques de tensions sociales, d’instabilité institutionnelle ou de violences électorales restent présents.

Conclusion

La présidentielle ivoirienne de 2025 s’annonce comme un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Entre exclusions potentielles, recompositions politiques et mobilisation citoyenne, l’issue du scrutin dépendra de la capacité des acteurs à privilégier le dialogue et l’inclusion. Un enjeu majeur pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest

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