Côte d’Ivoire – Le Parlement français autorise la restitution du tambour parleur, un geste fort pour la mémoire africaine

Un vote historique à l’unanimité pour la restitution

Le Parlement français a adopté à l’unanimité, ce lundi 7 juillet, la loi autorisant la restitution à la Côte d’Ivoire du tambour parleur « Djidji Ayôkwé », un instrument sacré de trois mètres de long et 430 kg, emblème de la culture ivoirienne et symbole de la mémoire africaine12345. Volé il y a plus d’un siècle lors de la période coloniale, le tambour parleur était conservé au musée du quai Branly à Paris. Sa restitution marque une étape majeure dans la reconnaissance des spoliations culturelles subies par l’Afrique et dans la volonté de réparer les injustices du passé.

Un symbole de dialogue et de réconciliation

Le tambour parleur Djidji Ayôkwé, utilisé traditionnellement pour transmettre des messages sur de longues distances, incarne l’identité et la cohésion des peuples ivoiriens. Sa restitution est saluée comme un acte de justice et de respect, aussi bien par les autorités ivoiriennes que par la société civile africaine. Le gouvernement ivoirien a exprimé sa gratitude envers la France, soulignant l’importance de ce retour pour la jeunesse et la transmission des savoirs traditionnels23.

Une dynamique de restitution élargie en Afrique

Ce geste s’inscrit dans une dynamique plus large de restitution des biens culturels africains, amorcée par la France ces dernières années. Il répond à une demande croissante des États africains pour la récupération de leur patrimoine et la valorisation de leur histoire. Plusieurs autres dossiers sont en cours, et cette décision pourrait accélérer les négociations sur la restitution d’œuvres majeures à travers le continent567.

Un nouveau chapitre pour la coopération culturelle

La restitution du tambour parleur ouvre la voie à une coopération renouvelée entre musées français et africains, fondée sur le dialogue, la transparence et le respect des cultures d’origine. Elle pose aussi la question de la gestion, de la conservation et de la valorisation des œuvres restituées, invitant à repenser la circulation des savoirs et des objets culturels à l’ère postcoloniale.

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