Dans la région du Kasaï en République démocratique du Congo, une attaque armée survenue le 15 septembre 2025 a fait plusieurs dizaines de victimes, civils majoritairement, selon un dernier bilan officiel. L’assaut, attribué à un groupe rebelle non identifié, illustre la perversité des conflits dans cette zone fragile du pays.
Description de l’attaque
L’attaque a ciblé le village de Mbuyi-Mayi, provoquant destruction et chaos. Des témoins relatent une incursion brutale, avec des pillages, incendies et exécutions sommaires. Plusieurs dizaines de morts ont été comptabilisés, dont des femmes et enfants, tandis que des centaines de personnes ont fui vers les villages voisins.
Les forces armées congolaises (FARDC) se sont immédiatement déployées pour sécuriser la zone, mais la situation reste tendue, avec des risques de nouvelles incursions.
Contexte sécuritaire
Le Kasaï est l’une des régions les plus instables du Congo, avec une présence importante de groupes armés rivaux. Ce nouvel épisode de violence s’inscrit dans un cycle de conflits ethniques et politiques avoisinant la décennie.
La population civile, déjà victime de crises humanitaires chroniques, subit les conséquences dramatiques de ces affrontements répétés.
Réactions et aides humanitaires
Le gouvernement congolais a condamné fermement l’attaque, promettant des mesures renforcées pour protéger les populations. Des appels à l’aide ont été lancés vers les agences humanitaires pour intervenir rapidement auprès des déplacés et des blessés.
Les ONG internationales soulignent l’urgence de déployer des ressources médicales, alimentaires et de protection dans cette région isolée.
Défis pour la paix
Cette attaque souligne la fragilité persistante de la paix en RDC, avec des enjeux majeurs concernant la réforme du secteur de la défense et la coopération régionale pour démanteler les réseaux armés.