Introduction
En 2025, l’Afrique subsaharienne fait face à un risque accru de résurgence du VIH/sida, malgré des décennies de progrès. La baisse des financements internationaux, les inégalités d’accès aux traitements et les impacts socio-économiques post-pandémie menacent de relancer l’épidémie, notamment chez les jeunes et les populations marginalisées.
Chiffres alarmants et tendances récentes
- Nouvelles infections : Hausse de 12 % chez les adolescentes (15-24 ans) en Afrique de l’Est et Australe (ONUSIDA, 2024).
- Traitements interrompus : 1,3 million de patients ont arrêté les antirétroviraux en RDC, au Nigeria et au Mozambique depuis 2023.
- Financements : Réduction de 800 millions de dollars des budgets alloués par le Fonds mondial pour 2025-2027.
Facteurs aggravants
- Stigmatisation persistante : Discrimination accrue contre les communautés LGBTQ+ et travailleuses du sexe, limitant l’accès aux dépistages.
- Pénuries logistiques : Ruptures de stocks de tests rapides dans 15 pays, selon l’OMS.
- Conflits armés : Destruction de centres de santé au Sahel et en RDC, perturbant les chaînes d’approvisionnement.
Solutions innovantes et résilience communautaire
- Autotests VIH : Distribution via des réseaux sociaux cryptés pour protéger l’anonymat des utilisateurs.
- Télémédecine : Plateformes comme HealthConnect Africa offrant des consultations virtuelles et suivi médical.
- Mobilisation citoyenne : Campagnes #ZeroStigma menées par des influenceurs locaux pour déconstruire les préjugés.
Recommandations stratégiques
- Financements alternatifs : Mise en place de taxes sur les transactions financières pour alimenter les programmes VIH.
- Décentralisation des soins : Intégrer la prévention du VIH dans les services de santé maternelle et planification familiale.
- Plaidoyer international : Révision des critères d’aide pour prioriser les pays à forte prévalence et faible couverture médicale.
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