Introduction
L’Union africaine (UA) vient de lancer la campagne « My Africa, My Future », une initiative ambitieuse visant à promouvoir la justice, la mémoire et les réparations pour les crimes coloniaux et les injustices historiques subies par le continent. Cette mobilisation, inédite par son ampleur, marque un tournant dans la manière dont l’Afrique entend affirmer sa souveraineté et réclamer réparation sur la scène internationale.
1. Objectifs et portée de la campagne
La campagne vise à :
- Sensibiliser les opinions publiques africaines et mondiales à l’histoire de l’esclavage, de la colonisation et de la spoliation des ressources
- Porter la question des réparations devant les instances internationales (ONU, CPI)
- Soutenir les initiatives de restitution du patrimoine culturel africain
- Promouvoir l’éducation à la mémoire et la réconciliation
2. Mobilisation de la société civile et des diasporas
Des organisations panafricaines, des artistes, des intellectuels et des leaders religieux participent activement à la campagne. Les diasporas africaines, notamment aux Amériques et en Europe, sont appelées à s’impliquer dans le plaidoyer pour la justice réparatrice.
3. Débats et résistances
Si le mouvement suscite un large soutien, il rencontre aussi des résistances, notamment de la part de certains États occidentaux et de groupes politiques hostiles à la notion de réparations. Les débats portent sur la forme que pourraient prendre ces réparations : financières, symboliques, institutionnelles ?
4. Enjeux pour l’avenir de l’Afrique
La campagne s’inscrit dans une dynamique de renaissance africaine, visant à restaurer la dignité, la confiance et l’unité du continent. Elle pose aussi la question du développement, de la gouvernance et de la place de l’Afrique dans la mondialisation.
Conclusion
« My Africa, My Future » est plus qu’une campagne : c’est un appel à la justice, à la mémoire et à la construction d’un avenir commun, fondé sur la reconnaissance des blessures du passé et la volonté de les dépasser.