Introduction
La malaria reste l’un des plus grands fléaux de santé publique en Afrique. La validation officielle d’un nouveau traitement antipaludique spécialement conçu pour les nouveau-nés représente une avancée sanitaire majeure, applaudie par l’OMS et les gouvernements africains.
Contexte
Chaque année, la malaria tue près de 400 000 personnes en Afrique, dont une vaste majorité d’enfants de moins de cinq ans. Le lancement d’un traitement réservé aux tout-petits, sûr et efficace, annonce une nouvelle ère dans la lutte contre la maladie.
Expertises et Témoignages
Le Dr. Aïda Jammeh, spécialiste à l’Institut Pasteur de Dakar, explique « Ce médicament va réduire la mortalité infantile de plus de 60% si son déploiement est massif. »
Des mères, interrogées à Lagos et à Kinshasa, se disent « rassurées » par cette protection dès la naissance.
Analyse et Impact
Le défi reste la distribution rapide du traitement, la formation du personnel médical, mais aussi la lutte contre les contrefaçons, fréquemment signalées en Afrique subsaharienne.
Si la campagne lancée par l’Union Africaine aboutit, on devrait enregistrer une nette chute des décès d’enfants d’ici 2030.
Chiffres clés
- 20 % de la mortalité enfantine africaine est liée au paludisme.
- 7 millions de doses déjà commandées pour 2025.
Citation
« Il faut saluer l’engagement de l’État et des ONG, mais la vigilance reste de mise pour l’accès équitable à ce traitement dans toutes les zones rurales », rappelle un expert de MSF.
Conclusion ouverte
Ce tournant historique offrira-t-il à l’Afrique un futur où la malaria ne sera plus une sentence pour les bébés ? La mobilisation, elle, ne fait que commencer.